célébration du 154ème anniversaire des combats de Bazeilles
En ce jour du 7 septembre 2024 a été célébré le 154ème anniversaire des combats de Bazeilles.
La division bleue:
En 1870, pour la première fois de leur histoire, les marsouins des 1er, 2e, 3e, 4erégiments d'infanterie de marine et bigors du 1er régiment d'artillerie de marine sont groupés pour prendre part à la lutte, dans la même division surnommée « division bleue » commandée par le général de Vassoigne. Cette division comprend deux brigades : « La première brigade faite du 1er et du 4e RIM fut confiée au général de Reboul. La deuxième brigade regroupant le 2e et le 3e RIM revient au général Martin des Pallières »2. Cette division est intégrée au 12ème Corps d'armée commandé par le général Lebrun3. Ils écriront une des plus notables pages de l'armée française à Bazeilles, les 31 août et 1er septembre 1870.
Ont également participé à cette bataille les 34e, 36, et 52e régiments d'infanterie de ligne ainsi que le 7e régiment d'artillerie4et le 8e Régiment d'artillerie avec les 3e, 4e, 10e et 11e batterie 5, le 8e Chasseur, les 2e et 7e Zouave, le 6e chevau-léger6.
Lors de cette bataille, les pertes dénombrées côté français sont de 2 655 hommes7, et côté bavarois, de 4 091 hommes, au sein de la 8e division du IVe corps8.
Bazeilles est, avec le temps, devenu un symbole de commémoration pour les troupes anciennement « coloniales », aujourd'hui appelées, comme en 1870 « de marine » car elles étaient précédemment rattachées à la marine nationale: le souvenir de ces combats est célébré depuis 1952 le 31 août et le 1er septembre par les régiments et les anciens combattants de ces troupes. Dans la préface du livre Second Empire de Solferino à Bazeilles de Guy Sallat, le chef d’État-major des armées François Lecointre en donne le sens en 1999 : « Bazeilles offre l’illustration tragique de ce déséquilibre contre lequel on ne peut rien ! D’un côté, ce sacrifice souligne l’abnégation de celui qui a le culte de la mission. De l’autre, il résonne comme une exigence pour que jamais plus le soldat de France ne rende les armes faute d’avoir pu disposer des moyens nécessaires à leur usage »9.
"Jusqu'à la dernière cartouche."
Le drapeau de l'ANMONM83 a été fièrement porté lors du défilé et de la cérémonie par Emy , jeune élève du Lycée Dumont d'Urville au titre du SNU (Service National universel). qu'elle en soit vivement remerciée